Saloua Chaouch – Aouij – 2010 L’anne onusienne de la jeunesse; L’initiativetunisienne honorante une composante sociale informee et responsable; les biotechonoligies dans les dossiers d’avenir de l’humanite, un defi du futur en regione mediterraneenne!

La considération des problèmes de protection environnementale et d’équilibre écologique est du ressort et de la responsabilité de tout citoyen et particulièrement des décideurs. Nous scientifiques, en région Méditerranéenne, au carrefour des civilisations et des déplacements intenses et rayonnants vers toutes les destinations : Nord / Sud, Est / Ouest, avons un rôle de premier rang dans la disposition de l’information auprès des composantes en amont et en aval de la société. La volonté politique demeure, certes, la première exigence de recherche de solutions à des problèmes communs et souvent aussi semblables et qui ne pourrait se faire qu’en concertation à divers niveaux et entre divers partenaires et toujours en responsabilisant les jeunes à qui nous remettons la « flamme ou, pour être optimiste, le flambeau ».

La Tunisie, pour sa part, rend hommage à cette volonté politique qui prend les devants à l’égard des dossiers qui ouvrent le débat autour des thèmes naissants et dont les Biotechnologies.

Où en est la protection de la biodiversité et en haut de la pyramide l’Humanité ? Quelles garanties offrent les manipulations et les molécules d’avenir ? Agriculture Durable, Assistance à la reproduction, Sexages, activités industrielles entre les « mains » de plasmides sous la responsabilité de Procaryotes, ...Qu’en pense notre système immunitaire affolé et notre morale de modestes Humains dans un écosystème planétaire en complication évolutive ?

Des réseaux trophiques, qu’ils soient en domaine marin ou continental, à la merci d’une recherche scientifique, elle-même oh ! combien dépendante des priorités des projets et stratégies des politiques et des financiers. Que mangeons nous dans nos assiettes ? Que nous livrent les cuisines de laboratoires ? Quels exogènes sommes nous en train d’introduire dans une Biosphère, la notre, en l’occurrence et jadis en équilibre ? et disons le aimons nous nos enfants ? Que leur laisse - t’on ? éloignons nous du comportement égoiste et même masochiste d’auto - destruction.

Nous entretenons, déjà, d’excellentes relations de partenariat scientifique et d’échanges de compétences et d’étudiants avec de nombreux laboratoires de la rive Nord et nous sommes prêts à en élargir la sphère.

La bonne gouvernance, l’éco – gouvernance, n’est plus un luxe, ainsi prise et expliquée, pourrait jouer un grand rôle dans la satisfaction de l’équilibre convoité. En Tunisie, à l’aube de la seconde décennie, les produits agricoles « Bio » sont à l’honneur, des législations responsables régissent nos mentalités à l’égard des clonages, des OGMs, des transferts d’embryons, des poissons triploides performants et que sait – on d’autre ? parlons en et décidons ensemble pour unifier nos actions. Oui à l’évolution de la connaissance scientifique et technologique mais avec des garanties de Santé Durable pour notre progéniture, nos descendants, la continuité de notre espèce sur terre ou peut – être même ailleurs !

La Tunisie, toujours ouverte au débat et à la collaboration est heureuse de porter sa voie à cette nouvelle rencontre suite à l’heureuse initiative de MAREAMICO ; je vous transmets donc, et à tous, les salutations de mon pays et certains propos présidentiels significatifs en réservant à ce sujet les points 2, 4, 5, 8, 11, 17, 21 d’un programme d’avenir ambitieux en 24 points / programmes au total exprimant tout un engagement mais aussi et surtout une grande responsabilité à l’égard des générations futures : « … Promotion constante des Droits de l’Homme et des valeurs de solidarité…, un niveau de vie élevé et une qualité de vie meilleure…, la santé un droit fondamental et un fondement essentiel de la qualité de vie…, pour la jeunesse tunisienne nous édifions un avenir meilleur…, vers une économie à contenu technologique élevé, amie de l’environnement, économe en énergie et innovante…, la recherche scientifique et technologique, pilier de la nouvelle économie…, une nouvelle approche de la politique de l’environnement et de la protection des richesses naturelles… ».

En m’arrêtant là, j’ouvre, en fait, un débat et propose des thèmes de projets et surtout en suscitant des réactions et des actions communes face à ces sujets parmi ceux qui préoccupent les jeunes de la Méditerranée et du Monde.

Docteur Saloua Chaouch – Aouij

Faculté des Sciences de Tunis (Université de Tunis El Manar), SSNT, MAREAMICO et AREMEDD.